Hier soir, je suis allée voir une pièce de théâtre de vaudeville que je nommerai pas parce que j'ai pas aimé du tout, tellement pas que j'en suis sortie à l'entracte. Les comédiens étaient excellents mais le texte... J'aime pas la vulgarité répétitive. Depuis une question me chatouille l'esprit : la quétainerie apparaît quand ? La perception du mauvais goût reste péjorative parce qu'on trouve toujours quelque chose d'anthropologique voire sociologique à ces spectacles tout autant qu'une petite parcelle de bonheur. Un peu comme la pornographie et/ou l'érotisme. On a nos préférences. Y a pas de honte à regarder des émissions ou du théâtre qui semblent être quétaines pour certains et accessibles et drôles pour d'autres. Y en a donc pour tous les goûts.
À 50 ans, je suis capable d'admiration et d'émerveillement comme lorsque j'en avais 6 ! Une chose est certaine, ma joie de vivre ne vieillit pas du tout au contraire, elle s'accroît. C'est le paradoxe du vieillissement, légère et douce diminution physique mais croissance sur un autre plan. Il faut donc me voir écouter avec enthousiasme l'émission ''Un air de famille'' à Radio-Canada (les jeudis soir). J'ai toujours les larmes aux yeux d'entendre et de voir toutes ces familles qui ont le courage et le désir de passer de leur salon à la télévision pour vivre un moment intime familial voire rassembleur. Ces gens vivent un rêve et c'est contagieux. Monsieur le marquis trouve que l'enrobage est légèrement quétaine. Néanmoins cette émission me laisse percevoir une belle énergie créatrice par le bout de ma lorgnette éternellement enfantine. Le contenant est peut-être désuet, certes, et ce, malgré les excellents commentaires des chanteurs-entraîneurs Blouin-Pelletier et Breau mais le contenu, oh là-là... touchant, très touchant. Un peu comme la moustache en 2012, contenant démodé mais contenu toujours au poil !
1 commentaire:
Malheureusement ils ne connaissent pas la chanson française
François
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