Crédit photo: Hans Gedda/Sigma Corbis (1993)
J'écrivais aujourd'hui sur ma page personnelle Facebook que Mandela avait une patience d'ange. Vingt sept ans d'emprisonnement, une longue vie et une interminable agonie. Alors, un ami m'a envoyé son magnifique texte daté du 11 juin dernier. Je vous le partage.
Texte de François Lafortune, journaliste bien connu au Royaume des bleuets (Saguenay Lac-St-Jean).
J'écrivais aujourd'hui sur ma page personnelle Facebook que Mandela avait une patience d'ange. Vingt sept ans d'emprisonnement, une longue vie et une interminable agonie. Alors, un ami m'a envoyé son magnifique texte daté du 11 juin dernier. Je vous le partage.
Texte de François Lafortune, journaliste bien connu au Royaume des bleuets (Saguenay Lac-St-Jean).
''À peine 4 mois après la chute d'un autre mur; celui de Berlin, j'ai conservé en mémoire le sentiment de voir se dérouler en direct, l'Histoire, lors de la libération de Nelson Mandela, le 11 février 1990 après 27 ans d'incarcération au pays de l'Apartheid. Il est sorti de son lieu de détention, en marchant, très droit, tenant la main de sa conjointe de l'époque Winnie Mandela. J'ai aussi le souvenir très clair de la situation paradoxale qui a précédé sa libération. Sous la pression internationale, le gouvernement d'Afrique du sud voulait agir rapidement, mais pas Mandela. Les rôles étaient inversés; il voulait être libéré à SES conditions civiques et politiques. En quelque sorte, le prisonnier dictait ses ordres à son geôlier. Le gouvernement a donc négocié de nombreuses semaines et le futur Prix Nobel de la Paix (1993) a obtenu ce qu'il demandait... pour lui, mais surtout pour son peuple. Je me demandais, alors que plusieurs le croient déjà mort, s'il ne se prépare pas encore une fois à partir... à SES conditions !
Un symbole de liberté jusqu'au bout''.
Lien intéressant pour en savoir plus : http://www.nelsonmandela.org/
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