vendredi 31 août 2012

Pauline Marois

J'ai toujours eu de la difficulté à comprendre les petites chicanes internes au parti québécois depuis sa fondation.  J'ai beau y être membre, je trouve inacceptable de laver son linge sale n'importe où, n'importe comment.  Les autres partis ont l'intelligence voire l'élégance de ne pas étaler à tous vents leurs différents. Des batailles de gros égos (masculins) et on dit les femmes émotives !  L'une des ces grosses pointures masculines (même à la retraite) aime bien mettre son petit grain de sel régulièrement (Monsieur Parizeau). Ce qu'il a encore fait lors de cette campagne électorale.  Ces monstres sacrés sont comme du vernis à ongles sur les doigts d'une femme, mais malheureusement en politique, la couche de finition transparente est inexistante pour prévenir l'écaillement.  On pourra dire que Pauline Marois, chef du parti québécois en a vu de toutes les couleurs dans sa vie politique sans oublier cette campagne-ci qui n'a pas été facile.  Les médias ont aimé semer le doute en étant de moins en moins objectifs et ce, peu importe les allégeances.  À écouter leurs laïus, ils se contredisaient tous. Les journalistes aimaient attraper au vol une phrase citée souvent hors contexte qu'ils grossissaient pour en faire LA nouvelle du jour.  Belle contorsion journalistique quand on doit alimenter une grosse machine médiatique ! 

Toujours est-il que si les sondages se concrétisent, Madame Marois deviendra le 4 septembre prochain, la première femme Première Ministre du Québec dans un gouvernement minoritaire.  J'ai toujours aimé cette femme.  Son allure de Castafiore me fait rire, son mélange de syllogisme et d'empathie me rassure, sa grande expérience m'impressionne.  De plus, elle sait rassembler et unir les gens.  Souverainiste et sociale-démocrate déterminée, mère de 4 enfants, c'est l'histoire contemporaine du Québec qui s'écrira bientôt.  À compétences égales, le sexe n'a pas d'importance mais vous savez, entre vous et moi, c'est drôlement agréable de pouvoir y assister ! 

P.S Il ne faut pas oublier qu'il y a 72 ans (25 avril 1940), les femmes obtenaient le droit de vote au Québec. Merci Thérèse Casgrain ! 

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