mercredi 31 janvier 2018

Riopelle un jour, mystérieusement Riopelle toujours





Je suis fascinée par les oeuvres de Riopelle (1923-2002).  C'est mon peintre chouchou avec Corno (deux grandes forces de la nature avec du caractère). Voir ses immenses tableaux (au MNBAQ) me rend heureuse alors en apprendre plus sur sa démarche créative me comble de joie.

Je suis justement tombée à ma bibliothèque municipale sur le film de l'ONF ''Riopelle'' de Marianne Feaver et Pierre Letarte (1982), 54 minutes de pur bonheur.  Le film montre la création d'un vitrail en porcelaine translucide avec deux de ses amis au gré de certaines activités journalières. On le voit même en train de chasser les oies blanches et de pêcher.  Impossible de ne pas avoir en tête ses oies-tempêtes ! 

Ce signataire du manifeste du Refus global est né à Montréal le 7 octobre 1923, enfant unique, Riopelle, toujours avec la cigarette au bec se livre peu sur son enfance. Quoi qu'Henri Bisson, un professeur, lui donna des cours de dessin pendant dix ans et qu'il était un élève de Borduas à l'École du  meuble.  Un fait intéressant, ce gaucher acceptait un contrat sans limite de temps.  Sinon, il ne l'acceptait pas.  Amusant d'apprendre qu'il remplissait de peinture ses tubes vides, car selon lui, elle se conserve plus longtemps. 

Je vais me coucher plus savante puisqu'il m'a appris que la couleur de la mort est différente selon les pays (civilisations).   En Égypte, c'est rouge, en Chine c'est blanc.  Moi qui pensait que seul le noir était mondialement reconnu. On en apprend à tous les jours !  

Peintre, graveur, sculpteur, au-delà des mythes, il demeure à mes yeux un mystère. Riopelle un jour, mystérieusement Riopelle toujours...



Crédit photo: moi-même au MNBAQ Mitchell-Riopelle


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