vendredi 6 juillet 2012

Cool Le Forum de la langue française à Québec !


Cette semaine, se déroulait à Québec, le colloque, le congrès, le symposium ou si vous aimez mieux le premier Forum mondial de la langue française.  Le fait demeure que la dégradation de la langue de Molière chez nous est bien réelle et ce, plus précisément à Montréal parce qu'en région, comme dans la belle ville de Québec ou à Chicoutimi (l'ancien bleuet en moi ressort) ce n'est pas le cas.  C'est pas compliqué, la population est tellement homogène qu'on n'a pas tellement la chance et surtout le désir d'apprendre la langue de Shakespeare !  Or, malheur à moi lorsque je vais à New-York... j'apprends mes phrases par coeur !  Je suis limitée et pas très fière de ma paresse.  Toutefois, sachez que mes enfants se débrouillent plus que bien avec cette langue qui me donne des palpitations auditives (presque cardiaques), c'est simple, je ne la comprends pas du tout, trop d'accents à mon goût.  Savoir juste une langue,  c'est un peu avoir la sensation d'être analphabète.  Alors, je pense de plus en plus à l'apprivoiser sans me languir de peaufiner ma langue maternelle.

Le recul du français à Montréal est tout de même alarmant.  Je suis bien d'accord qu'il faut avoir le souci de s'exprimer et d'écrire dans un bon français mais prioritairement celui de la préserver.  N'oublions pas qu'elle subsiste dans une marée humaine anglophone en Amérique du Nord.  Néanmoins, pour encore combien de temps ?  Certes, nous avons la loi 101 mais elle aurait besoin d'un bon rafraîchissement.  Les langues changent, se modifient avec le temps.  On y ajoute et accepte des emprunts linguistiques comme une chorale choisit son répertoire.  On s'amuse à la ''pasticher'' alors la langue est vivante. Nonobstant, elle n'est pas imperméable. Ce n'est pas une raison de placer ''cool'' partout !  Être ''in'' c'est choisir des mots d'anglais qui deviendront des anglicismes avec le temps.  Faut en être conscient !

N'empêche qu'on ne protègera jamais assez la langue française au Québec (et ailleurs).  Pour qu'elle subsiste, elle a besoin de nous.  Pour que la force de ses mots perdure à jamais et qu'à travers elle, nous vivions une parcelle d'éternité.  Parce que nous sommes un peuple fier, amoureux de nos racines francophones et pour que nos dernières paroles ainsi que ceux de nos petits-petits enfants soient EN FRANÇAIS  !  Je veux bien mourir mais pas question que ma langue me suive !    

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