''Love'' à Las Vegas du Cirque du Soleil ne m'a pas emballé du tout. Je me suis demandée souvent quand ENFIN le show allait démarrer ! (Monsieur le marquis également). Le mythe revisité en hommage aux Beatles devient un exercice personnel d'interprétation sociologique de l'époque. Malheureusement rien de spectaculaire car l'accent a été placé ailleurs. L'ambiance se voulant intimiste (scène circulaire) survole avec précision leur répertoire voulant coller trop souvent du mot à mot aux images. La danse omniprésente et peu inventive, du déjà vu mille fois. C'est d'ailleurs en utilisant des personnages colorés sortant tout droit des chansons des Beatles que leur univers apparaît sous nos yeux mais la cacophonie s'installe rapidement car on ne sait plus où regarder. L'ambiophonie est toutefois spectaculaire (haut-parleurs installés dans notre fauteuil) ainsi que de délicieux moments d'enregistrements inusités de ce groupe intemporel. Malgré tout, je me suis royalement ennuyée !
Somme toute, je connais bien des gens qui ont adoré cette rétrospective expressive du groupe rock le plus aimé de tous les temps. Je crois qu'on adore ou pas. Il n'y a pas de milieu, de zone grise. En tout cas, l'expression ''les copains d'abord'' ne date pas d'hier. Lorsqu'on voit cette ''bromance'' (amitié masculine) bouillonnante et gelée comme une balle nous donner aujourd'hui un cours d'histoire accéléré des années 60 en héritage, on se dit que les professeurs devraient l'utiliser comme une ressource pédagogique. Mes attentes étaient-elles trop élevées ?
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