lundi 16 février 2015

Jimmy qui ? Jimmy Perron



J'ai toujours rêvé d'avoir un endroit fabuleux pour écrire, celui où la nature dévoilerait devant mes yeux un paysage à couper le souffle.  Et me voilà devant un tel tableau, à ma résidence secondaire (en copropriété) pour toute la semaine.  Impossible de ne pas écrire, après avoir profité de nombreux repas bien arrosés.  La nuit a décidé de jouer à cache-cache, elle aime s'amuser à faire disparaître le fleuve et l'Île-aux-Coudres devant mes yeux. Mon clavier m'invite donc à pianoter des mots.  Connaissez-vous Jimmy ? 



Hier, par une personne interposée (ma super belle-fille), j'ai eu la chance de rencontrer le peintre Jimmy Perron. Il venait de participer à La Grande Traversée de Charlevoix avec son équipe de canot à glace, numéro 138. Ils sont arrivés 5ième sur 20, faut le faire !  Natif de l'Île-aux-Coudres, cet ancien ébéniste est devenu avec les années, un peintre respecté et reconnu au Canada.  Représenté par la Galerie d'art Vincent à Ottawa, la Galerie Roberts à Toronto, la Galerie le Chien d'Or à Québec, Galerie Art et Style à Baie-St-Paul et Charlotte Atelier boutique à l'Île-aux-Coudres, l'huile, l'acrylique sur toile, le bois et le masonite sont devenus ses matériaux de prédilection. Attaché à son coin de pays, ses oeuvres savent nous transmettre toutes leurs magnificences.  Ce peintre a définitivement un sacré talent ! L'homme, lui, est généreux de ses informations sur le milieu tout autant que de sa démarche artistique. 

Il paraît qu'il y a de moins en moins de peintres paysagistes parce que ce genre de tableau prend trop de temps à faire, m'a-t-il dit. L'art pictural où l'artiste se fond dans son oeuvre en oubliant de comptabiliser son temps est de plus en plus rare.  De ce fait, contempler la démarche artistique tout autant que la beauté de l'oeuvre me semblent être la meilleure façon de lui témoigner notre respect. En espérant que les paysagistes ne soient pas comme les derniers cordonniers des temps modernes. Déjà, on ne dit plus des paysagistes, mais bien des peintres de paysages. Adaptons-nous aux changements comme la nature sait si bien le faire.  Ce ne sont que des mots après tout, des mots pianotés.  Les coups de pinceau d'un peintre sur une toile, eux, sont bien plus forts.


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