dimanche 3 mai 2020

À 2 mètres de l'autre


L'excellente Élisabeth Moss dans la série La servante écarlate de l'auteur Margaret Atwood. 


À 2 mètres de l’autre, je serai.  Facile à dire, moins facile à faire !  Depuis le 13 mars dernier, Covid-19 a pris le contrôle de nos vies pour y installer la peur.  Depuis tout a changé.  Déjà qu’il y avait le cancer, c’était bien suffisant !  Je veux me réveiller de ce mauvais film de science fiction ! 

Le déconfinement progressif a commencé depuis peu et avec lui, la règle du 2 mètres de distanciation sociale imposée.  Enfantin la fin de semaine lorsque je me promène dehors en milieu rural, beaucoup plus difficile à mon petit bureau de la ville de Québec. À moins d’avoir un énorme chapeau qui m’oblige à garder ma distance avec l’autre, cette règle à application variable est l’une des plus difficiles à respecter.  On joue au ping-pong de l’oubli, on fait des acrobaties.

Comme le lien de confiance est déjà établi avec mes collègues, il est ardu de garder la distanciation et ce, sans me trouver moi-même trop exigeante, voire paraître caustiquement poule mouillée. C’est malaisant de redire et répéter la même rengaine.  Dans mon cas, je crois bien que j’opterai pour le port du masque.  Reste à savoir si j’arriverai à le mettre sans me sentir l’extraterrestre du troupeau, la servante écarlate du bureau ! 

Avant, je cherchais à pimenter ma vie, maintenant, j’essaie juste de la protéger. Quelle période troublante ! À suivre...


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