Crédit photo: moi-même
Nous sommes nous. Une toute petite phrase empruntée ce matin sur Facebook à l'auteur-compositeur-interprète Alexandre Désilets et elle me parle. En cette fête nationale du Québec, que nous soyons séparatistes ou fédéralistes, bien campés dans nos idées ou mélangés, nous sommes nous !
Moi, mon Québec, je le veux rassembleur. Je veux aussi que sa langue française soit protégée dans une marée anglophone nord-américaine et j'ai peur que dans 50 ans, on ne la parle plus. Vous me trouvez alarmiste ? Vous avez juste à aller à Montréal et vous allez comprendre ! Il y a le Québec des régions qui est bien francophone et le Québec de Montréal, où il devient de plus en plus difficile de se faire répondre en français ! Alors ne me dites pas que la langue française n'a pas besoin de la Loi 101 ! Elle a besoin d'être protégée et valorisée plus que jamais !
Mais que veulent les Québécois ? Ils se cherchent dans l'individualisme. Ce qui les mènera à l'assimilation, direction tout droit la langue de Shakespeare. ''So what'' puisqu'avec la mondialisation, ils ne sont plus seulement des québécois mais plutôt des mondialistes ! Alors parlons-en. Et la catastrophe écologique ? Dans une société surdéterminée par l'économie, il faudrait aspirer à redonner la priorité à l'humain et la nature. La conscience écologique de nos grandes entreprises n'existe pas parce que les gouvernements pensent à court terme au lieu du long terme, mais ça c'est comme partout dans le monde. Vous aimez le copier-coller ?
Parviendrons-nous à léguer à nos enfants un Québec où le mot SOLIDARITÉ est plus fort que tout ?
Bien des questions et peu de réponses. La liberté est à prendre et non à recevoir. Faudrait pas se chercher trop longtemps, notre nombril est toujours à la même place !
Bonne St-Jean !
Crédit photo: moi-même
Crédit photo: Marianne Grégoire
Aucun commentaire:
Publier un commentaire