dimanche 30 août 2020

Le cancer de mon fils


Crédit montage: Auteur inconnu 


Se sentir aspirer vers l’arrière et être violemment catapultée sur un mur de briques. Un face à face avec la dure réalité de la vie, c’est exactement la sensation que j’ai ressentie lorsque j’ai appris cette semaine, que le cancer des testicules de mon fiston de 27 ans est de grade 3 et qu'il s'est propagé à l’abdomen, aux ganglions et aux poumons.  En dépit de cette mauvaise nouvelle, le taux de survie se situe entre 60 et 70%.  Fiston dit que c’est surréaliste. L’an passé, il trippait sa vie à Berlin à enseigner le français à ses jeunes élèves du primaire tout en visitant 16 pays.  Puis, la Covid est arrivée.

Cela dit, un diagnostic de cancer ne fait jamais dans la dentelle, c’est violent et les traitements nous donnent la chienne.  Sa chimio doit commencer dans la semaine du 7 septembre jusqu’à la fin novembre.  On nage dans l’inconnu, chacun à notre manière et à notre rythme.  Certains jours, on marche les pieds nus sur de la vitre en apprenant à avancer malgré la peur. Puis la vie continue, nos fêlures deviennent lumineuses parce qu’on s’aime tout simplement.


2 commentaires:

Unknown a dit...

Il est (vous êtes) dans mes prières tous les soirs... Gardez le cap, on est avec vous|

Nicole a dit...

Merci infiniment !