Crédit photo: Eugénie Dalland
Dernièrement je suis tombée sur un article fort intéressant d'Isabella Rossellini dans une revue française (mieux écrit et avec plus de substance que dans une revue québécoise). Activiste, actrice, agricultrice et égérie de Lancôme, faut croire que les petits pots sont efficaces, car la dame n'a jamais eu recours à la chirurgie esthétique. C'est donc à 65 ans que les femmes sont encore et encore belles de nos jours.
Et elles le sont de plus en plus en vieillissant. Ce n'est pas une beauté rafraîchissante, c'est davantage une beauté magnifiée qui se porte en bandoulière comme une sorte d'aura invisible. Vous vous dites peut-être, elle poétise la vieille (pas si vieille que ça) ! Bof, je ne fais qu'embellir autant les mots que le sujet.
Les femmes recouvertes d'une maturité assujettie trimbalent fièrement leurs joies et essaient de minimiser leurs peines. Leur éclat provient d'un état intérieur. Elles resplendissent la bienveillance envers elle-même et les autres. Elles sont de l'époque où la vie commence lorsque le cellulaire s'éteint. Il ne faut donc pas l'ouvrir trop souvent. Et ce temps, ce temps si précieux est devenu un allié qu'il faut chérir délicatement.
Arrêtons de penser que pour une femme il faut être jeune pour être belle. Admirons tout simplement celles qui démystifient cette idée toute faite. J'ai pas un échantillon de produit Lancôme qui traînerait dans la maison ?
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