Crédit photo: Journal de Montréal
Ce que veulent mes mains. Ne pas écrire un texte. Ce que veut mon coeur est tout autre...
Mon idole est mort. Tout le Québec savait que c'était une question de temps... On ne veut pas avoir conscience de cette unité de mesure lorsqu'on admire et aime. René Angelil est décédé hier, le 14 janvier, deux jours avant le 16, date de son anniversaire où il aurait eu 74 hivers. Et j'ai pleuré...
J'ai toujours eu en moi le désir profond de travailler dans le domaine des arts. Juste organiser la venue du pianiste Alain Lefèvre à l'école de mon fiston en 2007 et j'avais des ailes dans le dos... René, c'était le rêve ultime que jamais je ne vais réaliser. C'est d'ailleurs, celui qui a ouvert les portes pour les prochains artistes québécois partout dans le monde. Celui qui a réalisé l'impossible.
Or, avant tout, il y avait l'homme, ses valeurs humaines... Comment ne pas avoir la grosse tête lorsqu'on a touché les étoiles ? Comment demeurer simple, généreux, reconnaissant avec toute cette gloire ? Rares sont les gens normaux qui y réussissent. René y a excellé. Sans le vouloir, humblement, il nous a donné une leçon de vie. Un sens de l'absolu et de l'essentiel qui fait que vivre n'est pas seulement exister, mais grandir aux contacts des autres. Un état de disponibilité intérieure et de gratitude perpétuelle, profonde. Le Québec pleure donc un grand, un géant, un être d'exception et dans mon cas, un sage...
Merci René... Bowie vous attend pour des shows avec une chorale d'anges...
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