Crédit photo: moi-même. Casa Batllô de Gaudi.
J’arrive d’une semaine de vacances à Barcelone (en formule semi-accompagnée), mais j’ai l’impression d’y être encore. J’éternise le plaisir des souvenirs.
À l’arrivée, nos valises se sont déposées dans un hôtel doté d’un joli toit-terrasse (« rooftop »). J’avais déjà hâte de voir une partie de la ville briller à mes pieds. Ma seule attente du voyage était de ne pas être apostrophée par des Barcelonais en raison du surtourisme. Partout dans le monde, le tourisme de masse exaspère (et avec raison) ceux qui le subissent. La hausse des loyers, de l’engorgement des services publics, les problèmes environnementaux et la disparition des commerces de proximité diminuent considérablement la qualité de vie des résidents. J’avoue que j’étais presque inquiète d’y être mal reçue. Toutefois, à la fin du mois d’octobre, la période était tout de même idéale. Nous étions encore nombreux, mais pas trop comme en été, et les Catalans ont été d’un accueil exemplaire (sauf une fois). « Fiou » !
À mon humble avis pour connaître une ville qui a autant de patrimoine et d’histoire, il faut l’explorer à pied. Déambuler aux quatre coins cardinaux de cette impressionnante et montagneuse ville de presque deux millions d’habitants, propre comme un sou neuf en raison d’un nouveau plan de nettoyage qui fonctionne très bien, fut fantastique ! Ne manquez surtout pas les différents quartiers de la ville. Mon préféré, le quartier Gothique (qui ressemble aux ruelles de Venise en Italie).
Alors que dire de plus ? Je vous le donne dans le mille : Gaudi, Gaudi, Gaudi ! Architecte de génie ! Coup de foudre de ses œuvres architecturales si colorées et surprenantes, inspirées de la nature et de formes géométriques. Tout cela grâce au soutien financier illimité du riche industriel Güell. L’un ne va pas sans l’autre. Les visites à l’intérieur du Palais de Güell, de la Casa Batllô, du parc Güell, sont à mettre à votre agenda absolument. Concernant la Sagrada Familia, je vous recommande de réserver avant votre départ, parce que, sinon, vous risquez tout comme moi de ne pouvoir la visiter. Je vous suggère également l’hôpital de Sant Pau, conçue par Montaner, le mentor de Gaudi. Elle est très impressionnante !
Si vous désirez sortir de la ville, allez voir le monastère de Montserrat, à 700 mètres sur un massif montagneux de 1236 mètres (faut juste fermer les yeux pour vous y rendre si vous souffrez un peu ou beaucoup d’acrophobie). La grande maison viticole Torres en vaut le détour pareillement. Je vais vous partager un petit secret. J’ai une peur bleue des hauteurs, ce qui fait que je les évite. En avion, je dois toujours me dire que je suis en train. Néanmoins, cette fois-ci, je me suis obligée de sortir de ma zone de confort en utilisant le téléphérique et le funiculaire à Montjuïc, un endroit paradisiaque surplombant la vieille ville, le Port Vell et le bord de la mer méditerranéenne. C’était vraiment génial ! La peur a pris la poudre d’escampette instantanément et ne me demandez pas comment elle est partie ! Aucune idée ! Peut-être était-ce l’air salin ou de perlimpinpin ?
J’ai aussi été agréablement surprise de l’inclusion des chiens dans le métro, dans les restaurants et certains magasins, qui sont d’un calme fou, ça m’a ravi (les règles sont quand même strictes).
Entre vous et moi, Barcelone est une fée, une « hada », capable de faire disparaître la crainte des hauteurs sans même l’aide d’un bon Aperol Spritz pour y arriver. Fascinante perle catalane ! Je m’ennuie déjà de toi !
