J'ai plus le temps pour mon blogue, et comme disait Albert Camus ''Il y a un temps pour vivre et un temps pour témoigner de vivre''. Depuis mon retour de voyage, je travaille et je m'occupe tous les jours de ma mère hospitalisée depuis le 21 mars dernier. Évidemment, je place dans mon horaire mon yoga qui m'apaise, me recentre, agissant comme un baume sur certaines décisions que je dois prendre rapidement.
Il y a des moments où la vie est tellement intense que les mots ne sortent pas. Ils se figent dans le temps. J'essaie juste de profiter du peu de conscience que ma mère possède encore. Je ne veux pas rater l'essentiel, la vie ici et maintenant. Rien de joyeux, certes, mais c'est justement dans l'abandon que j'apprécie chaque instant, comme il est, même si c'est de la peine ou de la tristesse. Car chaque moment à une grande signification, un enseignement qu'aucun livre ne pourrait me donner. Un face à face qui m'apprend beaucoup sur moi-même.
J'ai la chance d'avoir des signes de mon père décédé un 26 octobre. Avant qu'elle rentre à l'hôpital, il m'est apparu en rêve plusieurs fois en me disant le chiffre 26. En voulez-vous des 26 et bien en voilà ! La civière 26, la chambre 4326 un 26 mars, le numéro civique d'un notaire...
Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous (Paul Éluard). Celui-là, je ne veux pas le manquer. L'invisible existe. N'en doutez jamais.
Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous (Paul Éluard). Celui-là, je ne veux pas le manquer. L'invisible existe. N'en doutez jamais.
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