mercredi 9 juillet 2008

la maison de Serge Gainsbourg
















5 Bis, rue de Verneuil... C'est l'une des adresses les plus connues de Paris et que moi je viens tout juste de découvrir !!! Bien oui, mieux vaut tard que jamais ! C'est la maison de Serge Gainsbourg. Charlotte, sa fille, en est désormais l'unique propriétaire et elle a décidé d'en faire un musée.

Elle nous dévoile dans le Vogue du mois de décembre dernier que c'est une toute petite maison (120 m2). Gainsbourg était maniaque de l'ordre. Si un objet avait bougé et bien il le remettait instantanément à sa place. Il ne composait pas là mais bien à l'hôtel Raphaël. Ce grand de la chanson française était émerveillé par ses disques d'or, très touché des graffitis de ses fans. Il effaçait ceux négatifs et il ne gardait que les déclarations d'amour.

Gainsbourg regardait des films sur sa couverture en vison noir sur son lit. Il adorait les westerns, films d'horreur, Laurel et Hardy, Magicien d'Oz. Selon Charlotte, il était très enfantin.

De cette maison, on remarque que tout est en noir avec quelques touches de rouge. Beaucoup d'objets reliés à sa carrière et aussi des collections, des disques d'or, photos des femmes de sa vie et de ses enfants, beaucoup de parfums aussi. Ça fait spécial de voir des choses intimes dans une salle de bain, dans une chambre à coucher... Je ne sais pas si j'aime ou je n'aime pas.

Je me suis posée la question suivante: Est-ce que j'aimerais visiter la maison d'un artiste que j'affectionne ? Si l'artiste est vivant, ma réponse est NON. Si l'artiste est décédé et que la famille nous y invite, ce n'est pas la même chose. Je garde une certaine pudeur pour ce genre de visite en raison du respect que j'ai envers la personne qui a déjà habité les lieux. Je suis une personne curieuse mais avant tout je suis très vieux jeu... Le respect avant tout pour les vivants et les morts.

Nonobstant, je trouve touchant que sa fille nous invite à découvrir son père dans son intimité. C'est une belle marque d'amour qu'elle fait aux fans de Gainsbourg. Je crois bien que son père lui a bien montré à conjuguer le verbe AIMER !

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