Je ne suis pas du genre à remettre à demain ce que je peux faire aujourd'hui car je ne me surcharge pas d'attentes à réaliser. Je fais ce que je dois faire et par la suite, je prends du temps pour moi. Santé mentale oblige. Depuis 3 semaines que nous n'avons plus de devoirs et de leçons à la maison en ce qui a trait à ma petite dernière et bien, je me détends en marchant le soir, quand il fait beau au Québec... et ça, c'est rare! la température n'est pas extraordinaire. En ce déclin du jour, tout était idéal et j'en ai profité pour faire une marche rapide avec mon IPOD. Mes chansons préférées m'accompagnaient et j'étais aux anges. Après une bonne grosse journée de travail, il faut aller décrocher la lune et chercher en soi-même l'énergie pour recharger la batterie. La marche est viviviante pour moi.
Comme je suis un ancien professeur de ballet et bien mon corps bouge aussi et je m'aperçois que je danse presque en marchant. J'ai donc droit à de beaux sourires de gens qui marchent eux aussi, ou même à des commentaires silencieux qui transparaissent dans leurs yeux. Quand je marche et que je rencontre des gens, je dis: ''bonjour'' avec mes lèvres, mes yeux et mon âme. Je remarque des tas de choses comme un chat dans la fenêtre, des gens heureux, des gens tristes, des enfants préoccupés, excités, énergiques ou solitaires. Des paysages qui changent de jour en jour. Des couleurs resplendissantes. Des nuages qui bougent, dansent et qui me font réfléchir. Je marche seule en vitesse pour me dynamiser ou méditer. Je marche pour me défâcher. Je marche pour prier aussi. Je marche souvent avec ma mère pour placotter de la vie, à pas de tortue aussi. J'ai toujours aimé marcher. Regarder dans les maisons la décoration des gens. Admirer les fleurs sur les terrains. J'adore marcher dans le Vieux-Québec mais, dans ma banlieue j'aime aussi. Je n'ai pas besoin d'aller à Antananarivo (capitale de Madagascar) non, juste Pomponville... c'est le surnom de ma banlieue (Beauport) mais je ne sais pas pourquoi on l'appelle comme ça... Pomponville est donc annexée à Québec depuis 1 an environ. Je suis donc une Québecoise de la ville et de la province de Québec qui demeure à Pomponville. Ma fois, je suis donc une Pomponvilloise. Une marquise de Pomponville mais qui n'aime pas tellement se pomponner au ponant du soleil ! (ponant: au couchant). C'est un peu pompeux comme phrase pourtant je ne suis pas pompette !!! Ciel, que la marquise me pompe ce soir !
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