Fête de la St-Jean

Je n'en reviens pas, plus rien d'organisé pour la fête de la St-Jean le 24 juin. Très peu de drapeaux du Québec, de fleurdelisées et peu de gens aussi. Beaucoup de touristes dans une ville magnifique remplie de détritus, de bouteilles cassées... Mon côté bleuet bionique ressort quand je vois ce genre de chose. Vous allez me dire qu'à Québec, la fête se fête le 23 juin, bon...j'ai compris ! Cependant où vais-je être ce soir vers 21 heures 30 ??? Devant mon téléviseur et je vais regarder la fête de la St-Jean à Montréal puisque mon Pierre Lapointe y sera. Je vais donc terminer la soirée en beauté et je vous en reparlerai demain peut-être qui sait...

Je vous souhaite une belle fête de la St-Jean avec tous les gens que vous aimez. Bonne St-Jean aux: Tremblay, Larouche, Labadie, Simard, Nguyen, Vecchio,
Cruz et puis... tiens... lapointe aussi voyons donc... etc... Je vous laisse avec la magnifique chanson de Yves Duteil: la langue de chez nous (à Félix). Un texte magnifique, profond et qui me rejoint droit au coeur et à l'âme. Mes racines, mon ancrage, c'est ma langue, la langue française !

'' C'est une langue belle avec des mots superbes qui porte son histoire à travers ses accents. Où l'on sent la musique et le parfum des herbes, le fromage de chèvre et le pain de froment.
Et du Mont St-Michel jusqu'à la Contrescarpe, en écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe et qu'il en a gardé toutes les harmonies.

Dans cette langue belle aux couleurs de Provence, où la saveur des choses est déjà dans les mots, c'est d'abord en parlant que la fête commence et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau.

Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières, elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux, parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre en polissant les pierres sur le bord des ruisseaux.

C'est une langue belle à l'autre bout du monde, une bulle de France au nord d'un continent sertie dans un étau mais pourtant si féconde enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan.

Elle a jeté des ponts par dessus l'Atlantique, elle a quitté son nid pour un autre terroir et comme une hirondelle au printemps des musiques, elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs.

Nous dire que là-bas dans ce pays de neige, elle a fait face aux vents qui soufflent de partout pour imposer ses mots jusque dans les collèges et qu'on y parle encore la langue de chez nous.

C'est une langue belle à qui sait la défendre, elle offre les trésors de richesses infinies, les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre et la force qu'il faut pour vivre en harmonie.

Et de l'île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe en écoutant chanter les gens de ce PAYS on dirait que le vent s'est pris dans une harpe et qu'il a composé toute une symphonie.

Bonne St-Jean !