Vache de Monsieur Racine, mon voisin
Suis-je vraiment revenue d’Italie
? Pas vraiment. La nuit, je marche encore
et encore à Rome ou dans les petites ruelles de Venise, de San Gimignano jusqu’à Sorrento
(Côte Amalfitaine). Je n’ai pas le goût d’atterrir, je dois me faire violence
pour ouvrir les yeux. La luminosité forte du soleil de ce pays, sa chaleur
tropicale, ses gigantesques monuments de marbre, son énergie millénaire, sa grande beauté 360
degrés du nord au sud, me donnent de la difficulté à me recentrer et ce, même
en campagne. J’ai repris mes longues marches et mon yoga pour y arriver.
Vais-je réussir ? Je suis à l’étape du choc de la peine d’amour. L’autre me
manque. Un coup de foudre à l’ancienne, car je suis d’une autre époque.
Mon amie Diane est en train de repasser à la loupe mon manuscrit et comme elle m’a dit que j’ai trop de références,
je les modifie et même réécris certains passages. C’est
un travail de moine bénédictin. Le premier roman est une école en soit. Je
pensais pouvoir présenter mon bébé avant les fêtes, faudra oublier cela, parce
que je devrai corriger, accepter ou refuser ses propositions. Bref, pour écrire
un roman historique, il vous faudra Antidote et une bonne amie comme la mienne.
Avec mon TDAH et mon autodiagnostic de dyslexie, j’ai compris qu’elle retouchait
mon roman avec Adobe et non avec Antidote… Et boyboy, il n’y en aura pas de
facile avec mon cerveau ! J’ai également
une barrière imaginaire avec les normes de présentation des références. Mêlée
comme dix, j’ai juste le goût de retourner à Pompéi tout de suite et de ne plus
jamais revenir ! Le positif dans tout cela, c’est que je vais retrouver mes
personnages que je ne voulais pas quitter. Ils ont un tempérament italien imaginaire,
vous savez. Ils sont beaux dans ce qu’ils sont, comme des Bucatinis, des Rigatonis,
des Raviolis…
Vous ai-je dis que je me suis
commandée le test DNA d’Ancestry ? Tout
d’un coup que j’ai du sang italien !
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