Crédit photo: archives canoe.ca
Été 1977, été de mes 15 ans, c'était juste avant que mon père décède en octobre. Une saison où j'étais encore une enfant insouciante, introvertie, lunatique qui respirait l'amitié comme d'autres des puffs (bouffées) de cigarettes. L'air goûtait le soleil et la musique était une bouée de sauvetage à mon immense besoin d'aimer et d'être aimée.
Découvrir Harmonium avec mes nouveaux amis dans la cave d'un grand bungalow à l'Île Perrot pour ensuite, quelques mois plus tard, l'écouter en boucle en pleurant ma vie parce que mon père venait de mourir. Ça s'appelle, un véritable tsunami à deux cents nuits à l'heure avec une souffrance cadenassée de la chambre au salon. Alors Fiori et sa musique m'ont donc servi un peu de psy, un grand merci et à bien y penser Fiori-Séguin aussi.
Hier soir, j'ai écouté à l'ADISQ l'extraordinaire hommage dédié à ce groupe mythique. Que du bonheur avec l'Orchestre symphonique de Montréal ! Sa musique intemporelle est associée à une partie de ma vie comme des lacets à une paire de chaussures. Itunes, j'arrive... Ben oui, j'achète la musique (mon vieux vinyle est trop usé). Y paraît que c'est rare de nos jours. Je me dis que nos psychologues musicaux doivent vivre, eux aussi ! Respect.
DE LA CHAMBRE AU SALON
ÇA FAIT DU BIEN
DEUX CENTS NUITS À L'HEURE
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