Le franglais m’agace. En musique, je tolère facilement, mais
lorsque j’entends certains jeunes (de l’ado au quadragénaire) placer
régulièrement plusieurs mots en anglais, souvent des expressions dans une
phrase, je grince des dents.
Une étude de l’Université d’Ottawa en
2018 a mentionné que le mélange n’a aucun effet sur le noyau grammatical de la
langue et que les mots empruntés ont tendance à disparaître. Ils ne modifient pas les bases de la langue.* C’est bon à savoir, pourtant, j’en
doute. Je me souviens de l’auteur bien
connu Michel Tremblay et du joual de l’époque.
Les puristes à la Denise Bombardier étaient nombreux à dénigrer ce
langage du peuple. Entre toé et moé, y en a qui parle, y
en a qui ‘’perle’’, y a ceux du milieu qui font leur gros possible.
Ça m’amène à vous parler du 17ème
siècle (encore, je sais). On considérait
que nos ancêtres avaient un accent, celui de la cour de France, rien de
moins. Il a donc fallut attendre au 19ème
siècle pour que certains de nos cousins français trouvent notre accent
québécois étrange voire presque incompréhensible. Nos ancêtres ont amené dans leurs sacs de
voyage des ‘’archaïsmes’’ comme s’abrier, il mouille, traîner, c’est de valeur qui sont encore employés de nos jours.
Alors lorsque j’emprunte le mot ‘’cool’’ régulièrement et je ne suis pas
la seule, je crois bien qu’il va finir un jour dans le dictionnaire comme
week-end ! Au secours !
Oh boy! J’prends un break de moi-même! Soi-disant, c’est toujours plus facile d’être
frileux pour les autres que pour soi-même !
*Poplack Shana, Le franglais n’affaiblit
pas le français, Radio-Canada, 8 février 2018.
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