De grandes fenêtres pour tout voir, mais d’abord un peu d’histoire, parce que c’est passionnant d’en connaître davantage
de l’endroit où nos deux pieds se déposent. L’idée de la construction d’une voie
ferrée reliant Québec et Charlevoix vient du politicien et prospère homme d’affaires
Sir Rodolphe Forget (1861-1919). Des
fois, les politiciens ont de sacrées bonnes idées !
De grandes fenêtres pour tout voir parce que j’ai atterri dans le train de Charlevoix, en ce beau samedi matin, un peu pluvieux, celui qui vient tout
juste de passer. Agatha Christie et son Orient Express peut bien aller se rhabiller,
pas d’Hercule Poireau dans le nôtre, aucun meurtre, juste de beaux et grands paysages à
couper le souffle ! D’un côté, de majestueuses falaises qui s’élancent vers le
ciel et de l’autre, l’immense fleuve St-Laurent (long de 2,000 kilomètres) qui
n’en finit plus de ne plus finir. Un
parcours de 125 kilomètres qui peut se faire soit en une journée ou en un plus
long trajet si l’on séjourne dans l’un des établissements hôteliers partenaires
(sept villes et villages côtiers). Les
produits du terroir sont bien présents au menu.
De mon côté, j’ai découvert le délicieux fromage artisanal 1608 de la Laiterie Charlevoix. Un vrai plaisir des
sens. Pourquoi 1608 ? C’est en l’honneur
des petites vaches noires qui ont été implantées au Québec au début du 17ième
siècle. Les bières et les cidres charlevoisiens sont à
découvrir également.
Un fait amusant, le train est de
construction allemande, année 1981. Il a
passé la grande partie de sa vie en banlieue de Berlin. Après une cure de rajeunissement,
il a émigré dans Charlevoix, le royaume de la villégiature au Québec. Ce train n’est pas époustouflant, certes, mais
le paysage, lui, l’est vraiment. De
grandes fenêtres pour tout voir et de grands yeux pour s’émerveiller. Comme c'est beau le Québec !
Pointe au Pic
Baie St-Paul
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