La croix celtique en mémoire à la grande famine irlandaise de 1847. Crédits photos: moi-même
Merveilleuses îles, elles nous font
rêver. Il y a un petit quelque chose de
magique lorsqu’on y dépose nos pieds sur l’une d’elles, un je ne sais quoi qui
augmente notre plaisir. Au Québec, Île
Enchanteresse, Île d’Orléans, Île Madame, Île aux Coudres, Île aux Oies, Île
Verte… Il y en a des centaines à découvrir, alors suite de mon carnet de route
de mes vacances d’été, direction Grosse Île, vitesse illico presto.
C’est définitivement la visite la
plus intéressante de mes vacances, c’est peut-être parce que j’adore l’histoire,
mais j’ai vraiment aimé ce lieu historique géré par Parcs Canada. En raison des
avantages géographiques de l’île et de sa proximité avec le port de Québec,
Grosse Île était l’endroit parfait pour en faire une station de quarantaine qui
s’adressait aux immigrants du Canada de 1832 à 1937. Cela étant dit, pas seulement les Irlandais, mais aussi
les Écossais, les Allemands, les Hollandais et les Anglais. Pour la découvrir, il faut prendre le bateau
à Berthier-sur-Mer et faire une belle traversée d’environ 45 minutes. À votre arrivée, vous serez pris en charge
(petits groupes) par un guide et selon vos intérêts, vous en apprendrez sur l’inspection
des navires, la désinfection et la détention des malades et des
bien-portants, les maladies de l'époque, l'immigration et bien d'autres choses encore. Vous pourrez visiter une partie de l’île en train-balade, admirer quelques maisons anciennes où habitaient les anciens employés, deux chapelles, l’une catholique et l’autre anglicane, la
boulangerie, l’école et le bureau de poste.
Presque 32,000 personnes ont séjourné à Grosse-Île de 1832 à 1913 et
plus de 7,000 sépultures s’y trouvent. La fermeture de la station s’est faite
en 1937 en raison des progrès considérables réalisés dans le domaine de la
microbiologie et des maladies contagieuses.
J’arrête là pour les informations.
Si vous voulez découvrir un autre
monde, un endroit mystérieux du passé, offrez-vous
Grosse-Île. Devant les photos de ces
gens que l’on peut voir là-bas, on ne peut que penser qu’ils sont
tous de grands guerriers contre les grandes épidémies de l’époque (typhus,
choléra, variole) et y ressentir un grand respect.
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