Crédit photo: moi-même
Ce n'est pas que je veux toujours avoir raison, loin de là cette idée, mais cette fois-ci, les carottes sont cuites, j'aurai le dernier mot ! Tout cela servi sur un plateau d'argent. Je vous explique.
Monsieur le beau coq, mon conjoint, aime bien se moquer de moi. Son sarcasme épice notre relation. Il me poivre de ses quolibets parce que je cuisine toujours approximativement en ce qui concerne les quantités et la cuisson. J'ai l'oeil, que voulez-vous !
Et voilà qu'au chalet, je retombe sur le livre de recette ''La cuisine raisonnée'', édition de sa mère, année MCMLIV, 1954 ! Un magnifique livre vert pomme, fragilisé le pauvre. Il y a caché, entre certaines pages, de vieilles découpures de recettes de journaux jaunis de l'époque. Il suffit de tourner les pages pour voir apparaître le passé. Touchant de lire les notifications, les commentaires, les conseils. Ça m'a presque donné le goût de me trouver un tablier fleuri et de m'en costumer. Juste pour avoir l'impression de toucher l'invisible, voire son mystère et de me vautrer, quelques minutes, dans cette période où la femme était la reine du foyer.
Ce qui fait que, en cherchant une recette de gâteau, j'y ai trouvé un mode de préparation qui se terminait par ''cuire au four modéré'', aucun degré, ni de temps de cuisson ! faut deviner !
Cher Monsieur le beau coq, votre poule de luxe (à ses heures, mais pas souvent) cuisine vintage, comme en 1954. Toutefois, je vous invite à aller vous servir un gros morceau vous-même, l'époque de la servante ne reviendra pas !
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