Mais voulez-vous bien me dire ce que
le premier ministre de l’Ontario Doug Ford a mangé pour décider d’abolir le
Commissariat des services en français et le projet de création de l’Université
de l’Ontario français ?
Cette décision soi-disant économique
pour le redressement de la province ontarienne cache assurément une volonté
politique de ne plus protéger la communauté francophone de cette province qui
compte 620,000 personnes. Quelle honte !
L’argument de Caroline Mulroney,
ministre déléguée des Affaires francophones ne tient pas la route non plus. Comment croire que ces abolitions sont
uniquement administratives et que l’ombudsman s’occupera adéquatement des
plaintes liées au fait français ? Avons-nous
une poignée dans le dos ? C’est justement parce que ça ne fonctionnait pas que
ce Commissariat a été créé.
Essayez d’imaginer un peu comment les
anglophones du Canada réagiraient si nous faisions la même chose pour la communauté
anglophone du Québec ? Sans revenir sur les propos de Denise Bombardier à TLMEP
au début de novembre dernier, disant que toutes les communautés francophones à
travers le Canada avaient à peu près disparu, et bien, ça ne les aidera pas à les garder
en vie bien longtemps ! Cette décision purement politique veut délibérément la
disparition de la communauté francophone en Ontario ! C’est le début de la fin pour
eux. Denise Bombardier est-elle une
sorcière ?
Les Franco-Ontariens ont besoin de
nous, soyons solidaires et que la Charte canadienne des droits et libertés se
fasse entendre devant les tribunaux. Parce qu’un jour, ça pourrait très bien nous
arriver si on baisse la garde. Le
décompte de la survie de la langue française est bel et bien commencé.
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