Photo/The Canadian Press/Sean Kilpatrick
Après l’annulation du spectacle SLAV
de Robert Lepage dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal,
voici qu’une autre controverse apparaît en ce qui concerne la distribution du
manque d’acteurs autochtones de sa production Kanada.
Je me demande, combien y a-t-il de
comédiens professionnels autochtones au Québec ? Y en a-t-il suffisamment pour faire une bonne
sélection ? Parce qu’ici, on parle à mon
humble avis, d’une discrimination non voulue. Celle qui se produit
lorsqu’un critère est susceptible d’entraîner un désavantage particulier pour
une catégorie de personnes par rapport à d’autres personnes. Le critère étant le nombre restreint d’acteurs
professionnels autochtones dans le milieu des arts.
Une vague sociale frappe actuellement en plein
visage le milieu des arts. Les minorités
veulent être présentes, vues et reconnues en participant aux productions, les femmes
dans le milieu de la musique, les minorités visibles au théâtre. Demain matin, ce sera peut-être les
personnes ayant un handicap. En théorie, notre société veut la diversité et
l’inclusion des minorités, en pratique ce n’est pas toujours réalisable. Bientôt peut-être, les offres d’emploi dans ce
domaine ressembleront à celles du gouvernement qui accordent certains avantages
préférentiels aux minorités, une sorte de discrimination positive nécessaire en
droit du travail.
L’avancement des revendications pour
une meilleure représentation des minorités sur la scène québécoise doit se
faire avec tous les intervenants du milieu. Robert Lepage n'a pas à porter à lui seul ce lourd fardeau, mais comme il est le plus connu et reconnu, il en est la cible rêvée. Mais où se cachent les autres metteurs en scène québécois ?
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