Nous sommes environ 82 millions de
golfeurs dans le monde, et dans mon cas, plus sérieusement depuis deux ans. Je
suis donc une golfeuse occasionnelle d’été, mais un jour, j’aimerais bien
sillonner régulièrement, avec mon homme, quelques-uns des 300 terrains du
Québec, de préférence à pied plutôt qu’avec une voiturette, ce sera meilleur
pour ma santé !
Le golf est comme une maladie
contagieuse par chez nous. Ma mère a pratiqué religieusement ce sport de
précision de 50 à 85 ans, en marchant
son 18 trous tous les jours ou presque de mai à octobre, elle rayonnait de
bonheur ! C’était aussi une affaire de
famille avec ses sœurs et ses frères.
Que de soupers à entendre les mots suivants : putter (le verbe),
l’élan (le swing), l’overgolf, Fred Couples et j’en passe…Maman, où que tu sois au ciel, je te dis que les jupes sont rendues courtes !
Sur un terrain, la contemplative que
je suis aime les beautés que la nature lui offre tout en marchant à vitesse
grand V, car il ne faut pas traîner parce que vous allez vous le faire dire !
C’est l’une des 34 règles standardisées qu’il faut suivre, le reste s’apprend
au contact avec les autres joueurs. Et
les autres, parlons-en ! Jouer avec des
inconnus (2 à 4 joueurs, en ajoutant ceux devant et derrière vous), s’adapter aux différentes personnalités est définitivement
tout un défi ! La diplomatie, la tolérance, la persévérance, l’humilité et la
patience se travaillent les deux pieds bien ancrés sur le gazon en prenant de
grandes respirations.
Voila, c’est le moment tout indiqué
de vous dévoiler mes petits secrets qui ne le seront plus maintenant. Je me fixe toujours un objectif réalisable,
et cette année, celui d’un bon contact avec la balle, c'est-à-dire mon élan. Je me
facilite la vie aussi. Je place des ''ties'' cassés lorsque je frappe (ailleurs qu’au départ) sauf évidemment sur le vert.
De plus, je ne compte jamais mes coups frappés parce que je suis loin du
niveau des performances de joueurs
expérimentés. J’oublie donc pour 2018 le
Par (la normale), le Bogey (un coup au dessus du Par), et l’oiselet (Birdie, un
coups sous le Par). Ces trucs viennent d’un pro tout comme l’utilisation de 4
à 5 bâtons maximum. En ce qui concerne ma
fierté, j'essaie de finir mon élan, parce que les autres ne voient
pas toujours où ira atterrir ma balle, mais mon swing, lui, oui !
Il semblerait qu’il faut environ
10,000 heures de pratique pour atteindre l’excellence dans une activité
quelconque et entre vous et moi, j'ai pas le talent de ma mère, ça va être long ! Comme le golf est très technique, plus difficile que le yoga, ma ténacité (lire tête de cochon) sera ma meilleure arme ! Et
puis, ne pas oublier qu’on joue au golf, que ça reste un jeu où le plaisir doit
être au rendez-vous. C'est évident que je ne serai jamais une Anne-Catherine Tanguay, mais la balle est dans mon camp maintenant, parce que j'aime aller golfer !
P.S. Merci à mon homme que j'appelle Martin Matte pour ses bons conseils et surtout sa patience ! ;)
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