Crédit photo: My Modern Met- Pinterest
Nous sommes dans une période de deuil. Il n’y a pas un adieu qui se ressemble. Chaque départ ouvre la porte aux souvenirs du
passé. Trente cinq ans de retours en
arrière qui me font encore plus apprécier tout ce que cette personne a fait pour nous.
Je la savais fière, forte, aimante, généreuse, intelligente et dotée d’un talent culinaire inégalé. À toutes ces qualités, il faudrait y ajouter l’adverbe :
très. Or, j’ai pu constater à la fin de
sa vie bien d’autres vertus. Bien sûr,
elle n’était pas parfaite, comme nous tous, mais force est de constater que sa
maladie nous a tous fait grandir, moi la première.
On se demande souvent pourquoi la mort tarde à
arriver. Dans ce cas-ci, c’était
peut-être pour se rapprocher de l’essentiel.
Nous partions de loin. Lorsque ma
mère était sur son lit de mort, je n’arrivais pas à la toucher physiquement. Faut croire que j'avais
une barrière psychologique. Tout
le contraire est arrivé avec ma belle-mère et c’est bien ainsi.
Son départ me touche droit au cœur. Elle y repose avec mes souvenirs. Et comme je crois dans l’au-delà, je sais qu’elle
ne sera jamais très loin.
''Ceux que nous ne pouvons plus voir sont plus que jamais en nous''.
Doris Lussier
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