C'était dans l'air il y a quatre ans. La désillusion, l'indifférence étaient au rendez-vous puisque seulement 54% des gens avaient voté aux élections municipales de la Ville de Québec. Si je me fie à ce que j'ai vu toute à l'heure, le pourcentage risque d'être encore plus bas. La salle était vide ou presque.
J'aurais bien pu ne pas aller apposer mon crochet sur les deux bulletins de vote (maire et conseiller), mais pas question de me déresponsabiliser de ce devoir individuel qui me relie à ma collectivité, ma communauté, ma ville. Face aux vents de morosité qui nous influencent tous, moi y compris, je me suis bottée le derrière.
Depuis une bonne semaine, je me suis informée, j'en ai discuté avec mes proches et des connaissances et puis, j'ai fait mes choix. Je suis allée voter et j'en suis fière. Par respect pour ceux et celles qui vont en politique comme ils iraient en religion, c'est-à-dire en sacrifiant plus souvent qu'autrement leur famille pour leurs idéologies. Les jeux de stratégie et de combinaisons sont d'un autre niveau (provincial-fédéral), c'est mon humble avis.
C'est fou comme on peut se sentir bien après. Essayez !
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