Mon médecin est une femme bon chic, bon genre. Elle a de la ''classe'' mais elle a aussi de gros préjugés versus l'hyperactivité. Ici au Québec, il faut garder longtemps notre médecin de famille car c'est difficile d'en avoir un. C'est la raison pour laquelle, je continue d'aller la voir et ça le moins souvent possible. J'y suis allée vendredi passé, routine annuelle oblige. J'ai souvent eu de mauvaises expériences avec elle. Elle est expéditive, n'est pas empathique et elle a un regard qui peut foudroyer votre sensibilité en deux temps et trois mouvements. Bon, une fois par année visiter ''cette déplaisante'' est bien suffisant.
J'ai donc pris mon courage à deux mains et je me suis présentée. Il fallait en plus que je renouvelle une prescription de Ritalin. La psychiatre qui a fait mon diagnostic a refilé mon dossier à mon médecin de famille. Je suis normale et en pleine santé mentale m'a-telle dit, elle ne soigne pas les gens ''normaux''. Je devrais être heureuse...Et ''bin'' non ! Mon médecin de famille a des préjugés sur la médication/hyperactivité comme au temps où le peuple en avait avec les homosexuels.
Je me suis donc présentée à elle avec une belle armure et des gants de boxe imaginaires au cas où...Et puis, une belle surprise m'attendait... Je l'ai un peu confronté subtilement et elle est devenue HUMAINE. Elle m'a parlé de son fils TDA, de son mari TDAH et de ses difficultés au quotidien à vivre avec l'hyperactivité. Elle m'a parlé de sa crainte que sa belle-fille accouche d'un enfant hyperactif. Elle a toujours des préjugés sur la médication mais je voyais bien qu'elle essayait de comprendre quelque chose. Elle m'a beaucoup posé de questions, tellement que je suis restée une heure dans son bureau à parler d'hyperactivité.
Je me suis donc présentée à elle avec une belle armure et des gants de boxe imaginaires au cas où...Et puis, une belle surprise m'attendait... Je l'ai un peu confronté subtilement et elle est devenue HUMAINE. Elle m'a parlé de son fils TDA, de son mari TDAH et de ses difficultés au quotidien à vivre avec l'hyperactivité. Elle m'a parlé de sa crainte que sa belle-fille accouche d'un enfant hyperactif. Elle a toujours des préjugés sur la médication mais je voyais bien qu'elle essayait de comprendre quelque chose. Elle m'a beaucoup posé de questions, tellement que je suis restée une heure dans son bureau à parler d'hyperactivité.
Je crois que cette fois-ci, c'est moi qui ait soigné une petite blessure dans le coeur de mon médecin. On oublie facilement les proches qui doivent vivre avec des gens hyperactifs et ce n'est pas toujours évident. À tout ces gens, je vous lève mon chapeau mais vous savez c'est qu'on en vaut drôlement la peine !!!
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