Crédit photo: site Pixabay (Dark Hedges en Irlande)
Je suis ailleurs en ce moment. Pas en voyage ni dans l’espace,
mais loin et pas très loin à la fois. Je suis dans le monde des morts, celui de
mes ancêtres, ceux et celles que j’admire tant. L’histoire a commencé en
décembre dernier. Par curiosité, j’ai acheté le fameux test Ancestry ADN
(salive) afin de vérifier si j’avais du sang écossais en lien avec un enfant
illégitime du côté de mon père. J’ai par conséquent pu constater que mes prédécesseurs
venaient à 96 % de France (je vous passe la longue liste, incluant
l’Italie, Espagne, Suisse, Luxembourg), 3 % d’Irlande-Écosse et 1 %
d’Afrique du Nord (comprenant l'Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc, Niger,
Tunisie, Sahara occidental). Toujours est-il qu’environ 4 millions de Canadiens
comptent des Irlandais parmi leurs ancêtres. Je ne suis vraiment pas la seule! Habituellement, c’est ici que les gens « normaux » arrêtent, car ils sont
satisfaits de savoir qu’ils possèdent des gènes celtiques ! Quoi qu’il en soit,
pas moi ! Bien au contraire ! Je me suis transformée en comtesse Dracula qui se
vampirise elle-même ! Une horreur !
Tout d’abord, il faut mentionner que les liens ADN dans
Ancestry, avec certains membres et moi, se sont mêlés dans le partage parental.
Ce qui fait qu’à ce jour, je ne peux pas identifier correctement mon parent 1
et mon parent 2. J’ai donc dû ajouter à la mitaine chacun de mes aïeux et
je me suis fait prendre au jeu, puisque presque 1000 personnes y vivent maintenant.
Des heures et des heures de recherches à fouiller dans l’obscur pour trouver la
clarté. Ensuite, j’ai saisi chaque correspondance (personne avec du % d’ADN
avec moi) ayant déjà commencé un arbre afin de faire l’association avec mon
père ou ma mère. C’est un travail de moinesse ! Le féminin de moine, ça existe !
Bon, je reviens à mes moutons. Jusque-là, ce n’est pas pire que de faire un
casse-tête de 100 000 morceaux, mais dans mon cas, j’avoue que c’est quasiment
obsessif, car je veux absolument découvrir qui est l’ancêtre qui vient de là-bas
puisque j’irai fouler sa terre en mai prochain. Un fait intéressant, il faut
savoir que nous avons 50 % de gènes aléatoires provenant de notre père et
de notre mère, en 6 générations.
Est-ce que j’ai trouvé quelque chose ? Rien, sauf toujours un
enfant illégitime dont le père est inconnu. Il a pris la poudre d’escampette et
joue à cache-cache. Tout un moineau ! Peut-être aussi qu’un ancêtre a changé
son nom en arrivant ici, comme les Hervé (Harvey) et les Reilly (Riel) ? Allez savoir…
Bref, si vous voulez passer un test Ancestry ADN et bien, je
vous suggère de faire votre arbre avant (au moins 3 générations), car Ancestry
n’identifie pas dans tous les cas le bon lien parental (parent 1-parent 2).
Ensuite, vous devrez vérifier la proposition et la classer, une à la fois
avec le bon parent. Prenez uniquement des correspondances qui ont déjà leurs
arbres et armez-vous de patience. On parle d'en examiner des centaines, voire
des milliers, si vous aimez les défis. Je dois avoir un TOC génétique, faut
croire ! Quoi que, j’ai vu des personnes avec 20 000 ancêtres, sûrement
que l’arbre incluait la famille du conjoint. Somme toute, Ancestry vous donne l’outil
afin d’ouvrir la porte de votre passé, mais c’est à vous de tourner la clé pour
faire le reste. Un gros passe-temps obsédant ! Voici un site intéressant pour
en savoir plus sur l’histoire des Irlandais au Canada. Bonne lecture ! Mon thé
m’attend ! Cheers !
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