Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais l’arrivée de l’automne
québécois me galvanise. J’ai l’impression que cette saison possède une baguette
magique, me rendant plus vivante que je ne le suis. Est-ce ses couleurs
vivifiantes ? Est-ce la température froide de la nuit qui me réveille tous les
sens ? Qu’importe, l’automne me nourrit et cela me convient.
La correction et la bonification de mon roman vont bon train.
Je suis rendue au dernier chapitre. Je me suis donnée jusqu’au 14 octobre,
juste avant un voyage de deux semaines en Italie. J’ai une amie au grand cœur qui
s’est offerte pour faire une Adobe d’elle-même, en corrigeant la grammaire du
texte et tout ce qui va avec. Après, je devrai l'améliorer et faire le
synopsis afin de prendre le chemin difficile des éditeurs. Or comme je ne suis
pas rendue à cette étape, je n’y pense pas. Je suis une gribouilleuse, pas une vraie romancière.
Je m’amuse, penchée en hauteur sur mon clavier.
Dans un tout autre ordre d’idée, l’enterrement de ma Queen
sera lundi prochain. Je vais sortir ma boîte de papiers mouchoirs (pour de
vrai), la placer pas loin de mon trône, c’est-à-dire, mon divan beige, vieux de
plusieurs, plusieurs années. On a le siège que l’on peut avoir ! Les premiers
pas du Roi Charles III se font dans la lignée des vieilles coutumes de la monarchie. Comme je ne l’envie pas ! La perte de sa
mère, la gestion de ses 800 cents prochaines associations caritatives, sans
oublier les mercredis occupés à rencontrer la première ministre, ses nombreuses
obligations officielles et finalement, la gouvernance de sa propre famille,
me donnent des nausées, juste à y penser. Un cirque qui me fait prendre conscience
du bonheur que je vis. Emmitouflée dans ma vieille robe de chambre, d’un vert pâle, d'une couleur usée par le temps qui file bien trop vite. Être tirée à quatre épingles, tout le temps, je ne supporterais
pas et contenir mes émotions sur mon visage, encore moins ! Je vais donc profiter de ma retraite pour
deux, puisque le Roi Charles III n’en connaîtra jamais le goût.
J’arrive à ma grande nouvelle, je suis enceinte ! Quoi ! Je vous entends penser que je suis trop
vieille ! J’ai le bedon rond, pas juste
d’un roman, mais aussi d’un(e) mini-cockapoo. Mon 4ème enfant
viendra au monde, très poilu, en avril et dans mes bras en juin 2023. Nous avons donc 9 mois pour trouver un nom.
Si c’est une femelle, j’aimerais bien Lily pour Lilibeth et pour un mâle, Max.
Rien de princier pour lui, je sais. Néanmoins l’animal recevra un dressage
royal, peu importe son sexe, sa lignée, soyez-s ’en assuré ! Ciel, je vous entends encore penser ! Le corgi
n’est pas hypoallergène, vous savez.
Je dois vous quitter. Je vous fais ma courbette habituelle, puisque
j’ai des bouts de ciel romanesques à ficeler. Lily, veux-tu bien ne pas japper
! Je me pratique, 9 mois, c’est si vite
passé. Lily, non ! 😉
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