Il était temps, un peu d’insouciance,
une brise de légèreté parce que la Covid a frappé fort notre printemps
planétaire. Va-t-elle nous donner une deuxième vague à l’automne ? Nous ne voulons pas trop y penser.
Pas facile de tenir la distanciation
sociale, mais on fait de notre mieux. Dans tout ce tourbillon d’émotions, ce
virus nous impose des leçons de vie, nous obligeant à revoir nos façons de
penser, de faire et de vivre. Nous avions tout sans attendre, maintenant, il
faut apprendre à patienter et à s’adapter. Être vite sur la gâchette du
changement et de la créativité.
Cela dit, l’été, nos peurs sont moins
présentes, elles prennent facilement la poudre d’escampette, nous retrouvons
enfin un sentiment de confiance. Adieu le spectacle de notre groupe préféré, le
voyage en Italie, le saut en parachute en tandem (j’exagère à peine), pas
grave, au moins, nous sommes vivants et nous apprenons à apprécier ce que nous
avons. Ce sera le plus bel été de notre
vie. Il le faut, pour tous ceux disparus qui n'ont pas notre chance.
Saviez-vous que les apiculteurs s’habillent
de blanc pour ne pas se faire piquer par les abeilles ? Le blanc est réputé procurer un sentiment de
sécurité. Tiens, je vais en porter un
peu, beaucoup, passionnément, puis me faire une rôtie pleine de miel. Je vais la napper d’espoir et d’insouciance,
l’été, c’est fait pour cela, pause farniente. Profitons, savourons, mangeons,
dansons, aimons. La Covid rôde toujours, gentiment camouflée comme les vaches de Monsieur Racine.
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