L'excellente Élisabeth Moss dans la série La servante écarlate de l'auteur Margaret Atwood.
À 2 mètres de l’autre, je serai. Facile à dire, moins facile à faire ! Depuis le 13 mars dernier, Covid-19 a pris le
contrôle de nos vies pour y installer la peur.
Depuis tout a changé. Déjà qu’il
y avait le cancer, c’était bien suffisant ! Je veux me réveiller de ce mauvais film de
science fiction !
Le déconfinement progressif a
commencé depuis peu et avec lui, la règle du 2 mètres de distanciation sociale
imposée. Enfantin la fin de
semaine lorsque je me promène dehors en milieu rural, beaucoup plus difficile à
mon petit bureau de la ville de Québec. À moins d’avoir
un énorme chapeau qui m’oblige à garder ma distance avec l’autre, cette règle à
application variable est l’une des plus difficiles à respecter. On joue au ping-pong de l’oubli, on fait des
acrobaties.
Comme le lien de confiance est déjà
établi avec mes collègues, il est ardu de garder la distanciation et ce, sans
me trouver moi-même trop exigeante, voire paraître caustiquement poule
mouillée. C’est malaisant de redire et répéter la
même rengaine. Dans mon cas, je crois
bien que j’opterai pour le port du masque.
Reste à savoir si j’arriverai à le mettre sans me sentir l’extraterrestre
du troupeau, la servante écarlate du bureau !
Avant, je cherchais à pimenter ma
vie, maintenant, j’essaie juste de la protéger. Quelle
période troublante ! À suivre...
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