Crédit photo: moi-même
Titre: À distance
On pense vivre à une époque moderne
et on se retrouve avec les mêmes difficultés que nos ancêtres qui ont fait face à la variole
et à la grippe espagnole. Belle évolution ! Parce que
depuis que Covid-19 s’est invité sans invitation sur notre planète bleue, nos
vies ont radicalement changé. Il a
fallut une pandémie pour nous en obligé.
On a tous une phrase clé qui nous motive dans la vie, la mienne
est : ‘’j’apprends dans l’allégresse’’,
Covid-19 s’en fiche, persiste et signe.
De mon côté, je continue à travailler
sur le plancher des vaches avec une équipe réduite au maximum, puisque la
grande majorité de mes collègues travaillent en télétravail. Nous respectons à la lettre les mesures
sanitaires obligatoires et même plus. La maladie mentale ne prend pas de
vacances et nous sommes dans le secteur des services essentiels. En mode urgence
nous sommes. Notre mantra est
adaptation à vitesse grand V.
D’un point de vue personnel, l’un de
mes enfants est revenu d’Allemagne avant hier.
Après avoir visité 16 pays et enseigné à Berlin pendant 7 mois, il se
retrouve en quarantaine au chalet (lire mon chalet). Y a pire dans la vie, je sais (mais c’est
quand même mon chalet où je ne peux plus aller). Mes autres enfants suivent les normes, l’un
est en télétravail et l’autre a perdu son emploi (lire, j'ai besoin d'argent).
Dans cet esprit de conserver moi-même
ma propre santé mentale, je me retrouve à marcher sur mon heure de dîner et dans
mon quartier en soirée ! Ma Fitbit est
en feu ! Un timide bonjour par-ci, par-là et beaucoup de yeux inquiets qui
s’entremêlent. Le ciel est bleu, certes, il y a moins de pollution atmosphérique,
on se préoccupe davantage de nos proches, de nos collègues. Les
rapprochements sont virtuels, mais réconfortants et sincères. Tiens, je deviens presque jovialiste !
C’est fou comme nos priorités
changent vite tout d’un coup. Que dire de plus ? Un jour à la fois et ça va bien aller sont
mes nouveaux mantras. L’allégresse à
pris le bord.
2 commentaires:
ici c'est comme chez toi et on dit "à chaque jour suffit sa peine" Je constate aussi la solidarité, le rapprochement des uns et des autres même virtuel, un petit sourire et un hochement de tête complice lorsqu'on croise dans les rues quasi désertes un passant calfeutré.
Cette situation inattendue et jamais vue nous pousse à l'entraide .. belle chose dans un univers qui devenait fou.. n'oublions pas toutes ces victimes innocentes.. et èsperons ensemble que bien vite la science trouvera de quoi enrayer cette saleté de virus...
bon courage à toi et tous les tiens
bises Roannaises
Joëlle
Bonjour Joëlle,
Période surréaliste, mais qui va nous amener à nous dépasser, j'en suis certaine. Prenez soin de vous ! Solidarité et courage !
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