Crédit photo: selon Google image possiblement : Bueno de los tiempos dificiles.
Jamais elle se
plaint, survivante d’un cancer du sein voici qu’elle a les genoux en
compote. Pas juste un, mais les deux. Ma
soeur a beau être dure avec son corps comme notre mère, la douleur hypothèque
sa qualité de vie. De mes amis septuagénaires, plusieurs souffrent de ce mal du
siècle. Ne pas être la seule ne doit pas nécessairement l’aider à se remonter
le moral. Malgré la douleur, elle a quand même réussi à garder son petit fils pendant quatre ans. Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant disait Pithagore. Maintenant elle s’évade dans sa boulimie littéraire, bien installée dans
son fauteuil, elle voyage et parcourt le monde.
Alors à chaque
fois, et j’écris bien, à chaque fois, que je prends une marche, que je fais un
sentier pédestre, que je joue au golf, que je monte des escaliers, que je fais
du yoga, que je descends la pente escarpée qui m’amène à ma rivière au chalet,
je pense à elle. Je l’amène avec moi. Je
ne suis pas du genre à lui dire, je suis du genre à l’écrire.
Elle est l’exemple
parfait que même à genoux, on peut rester debout.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire